L’adoption d’un blason distinctif, pour les armoiries de Sainte-Françoise, date du 5 juin 1983 lors d’une assemblée de la Fabrique présidée par M. l’abbé Omer Aubut, curé. L’abbé Donat Paradis, prêtre natif de Sainte-Françoise, en est l’auteur, alors que Marie-Josée Hudon de Trois-Pistoles en a assuré la conception graphique. Ces armoiries furent reconnues officiellement par le conseil municipal lors d’une réunion ordinaire présidée par M. le maire Raynald Beaulieu, le 6 juin 1983.
La devise Hoc signo vinces: au troisième siècle, la persécution sanglante des chrétiens se poursuit toujours dans l’empire romain, sous Maxence, empereur. Un homme providentiel, Constantin, est proclamé empereur de Rome par les légions en l’an 312 après Jésus-Christ. Constantin prie Dieu de lui accorder la victoire. Il voit une croix dans le firmament sur laquelle il remaque cette inscription (latine): Hoc signo vinces, qui se traduit; Par ce signe tu vaincras. Sur l’ordre du Christ lui-même, Constantin fait graver la croix sur les étendards de son armée. Le lendemain, les soldats de Constantin, pleins de confiance en Dieu qui les protège visiblement, dès le premier choc, culbutent Maxence et son armée. Acculé au Tibre, le tyran s’y noie avec ses bataillons. Depuis lors, Rome devient la capitale du christianisme.
La banderole: au-dessus du blason flotte une banderole, telle un étendard de l’armée de Constantin, où nous lisons l’inscription latine: Par ce signe tu vaincras. Ce “signe”, c’est la croix qui domine le blason dans l’azur du ciel. c’est sous le signe de la croix que nos pionniers ont puisé le courage et la constance dans leur rude labeur de défricheurs, dans un coin de pays remarquable par les rivières qui le sillonnent et par ses lacs, des joyaux d’émeraude. La croix marque bien notre appartenance à la vraie Église du Christ. Notre attachement à la croix est notre force dans l’épreuve et notre assurance de la victoire finale: le salut éternel.
L’épi: symbolisant l’agriculture, l’épi illustre la classe agricole formant la majeure partie de la population.
L’érable sucrier: l’érable sucrier, qui pousse si bien sur les hauteurs et dont la feuille a été choisie comme emblème national, marque bien une particularité de notre milieu, le temps des sucres, qui fait partie de notre folklore.
Les branches de laurier: enfin, les deux branches de laurier verdoyant, solidement unies l’une à l’autre, qui étreignent le blason, expriment bien la fraternité qui règne parmi nous et notre fierté envers notre blason, c’est-à-dire, un profond attachement à notre paroisse natale.